J'ai
trouvé. Trouvé ce qu'évoquent ces colosses
urbains, ces Atlas aux muscles saillants portant sur leurs épaules
le poids d'un édifice, gardant les portes et toisant de leur stature
les passants occupés, depuis la corniche des immeubles des villes
centre-européennes (surtout). Ils
me font penser à des super-héros.
Certains, derrière les meurtrières de leurs masques de métal, une longue cape de pierre ou de béton flottant sur leurs épaules, font carrément songer à un Batman version 1900. D'autres, accroupis en équilibre sur un ornement, tiennent plus de Spiderman. D'autres enfin, parce qu'aux traits babyloniens ou africains, semblent sortis de l'imagination d'un auteur new-yorkais des années 1930, féru d'indigénisme Art Déco. Surtout, leur fonction est la même : vigies immobiles, solides et intimidantes. Ils surprennent le regard, rassérenent parfois. Et ont l'air d'avoir été là, toujours.
Certains, derrière les meurtrières de leurs masques de métal, une longue cape de pierre ou de béton flottant sur leurs épaules, font carrément songer à un Batman version 1900. D'autres, accroupis en équilibre sur un ornement, tiennent plus de Spiderman. D'autres enfin, parce qu'aux traits babyloniens ou africains, semblent sortis de l'imagination d'un auteur new-yorkais des années 1930, féru d'indigénisme Art Déco. Surtout, leur fonction est la même : vigies immobiles, solides et intimidantes. Ils surprennent le regard, rassérenent parfois. Et ont l'air d'avoir été là, toujours.
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