L’Homme
au torse nu devant un char des envahisseurs,
symbole
de la résistance non-violente contre l’occupation de la
Tchécoslovaquie en 1968, est exposée ces jours-ci au Mamo auprès d'autres images emblématiques du photojournaliste Ladislav Bielik. L'exposition est organisée par
l'Institut Slovaque dans le cadre des 50 ans de l'invasion de la
Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie.
A
l'image des célèbres photos
du pragois Josef Koudelka,
les clichés de Bielik constituent l'un des principaux témoignages
sur le vif de l'écrasement du "socialisme à visage humain"
expérimenté dans la seconde moitié des années 1960 en
Tchécoslovaquie.
Outre le symbole universel de la résistance passive à l'opression et du dévoiement du pouvoir des soviets, dont les tanks pointent la poitrine nue d'un ouvrier, ces photos soulignent ce qui meurt à l'été 1968 : une parenthèse de liberté - artistique, musicale, politique, sexuelle, d'autant plus précieuse qu'à la différence des mouvements de l'année 1968 en Europe occidentale, elle embrase toute la société et intervient après les années sombre de la période stalinienne. Plus dur sera le réveil.
Outre le symbole universel de la résistance passive à l'opression et du dévoiement du pouvoir des soviets, dont les tanks pointent la poitrine nue d'un ouvrier, ces photos soulignent ce qui meurt à l'été 1968 : une parenthèse de liberté - artistique, musicale, politique, sexuelle, d'autant plus précieuse qu'à la différence des mouvements de l'année 1968 en Europe occidentale, elle embrase toute la société et intervient après les années sombre de la période stalinienne. Plus dur sera le réveil.