« Ma collection (…) permet de réunir les principales étapes du développement de l’art non-officiel et le récit général d’une histoire de l’art des mouvements d’opposition. J’ai également essayé de démontrer que l’art contemporain russe appartient à une culture contemporaine mondiale ».
« Le choix des œuvres au sein de ces différentes générations d’artistes a été guidé par la problématique caractéristique de la fin des années 1970, à savoir la place centrale accordée aux nouvelles formes et productions dans l’art : objets, installations, travail in situ et performances. Ces œuvres ont constitué la base de la collection (...) [Une] attention particulière [était] accordée aux œuvres éphémères et peu visibles, réalisées à partir de matériaux fragiles, de moyens improvisés, presque par accident et dans une immédiateté, sans calcul d’un quelconque potentiel commercial ou patrimonial ».
« Je n’ai acheté aucune de ces cinq mille œuvres avec mon propre argent. Le ministère de la Culture en a acquis une partie insignifiante (environ cinquante) avec des fonds d’État. Les autres sont des dons. On pourrait alors dire que cette collection est le résultat d’une propriété collective des artistes, qui ont choisi de l’offrir à un musée qui n’existait pas ».
Andreï Erofeev
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