mardi 25 juin 2013

Les chaises Baumann : guest stars chez Nanashi - Paris


De la cuisine nippone avec une touche à  la "Rose Bakery" (où la chef Kaori Endo a travaillé par  le passé), des  produits  frais, des  recettes  élaborées et  un  service attentionné.  Voici  en  quelques mots, Nanashi, le restaurant fusion de la rue Paradis. 

Cette immense cantine du Xème arrondissement aurait pu se contenter d'offrir une belle salle classique, avec ses poutres métalliques, sa cuisine ouverte et ses grandes ardoises. Mais en réalité, l'étonnante profusion de couleurs de la salle lui donne une allure décalée. 

Contribuent à cet effet, l'original mur de confettis de l'entrée, les carreaux bleu lavande des murs, les suspensions multicolores d'Ana Kras, l'étal de légumes luxuriant au fond de la salle et les menus en hauteur, affichés au scotch washi, annonçant les bentos et les jus du jour. Du fushia, du jaune, du vert eau et de l'indigo éparpillés dans une salle où les chaises Baumann sont omniprésentes.  Idéal dans la fantaisie ambiante, ce modèle phare des années 50 retrouve ici une nouvelle jeunesse.  Marié à des couleurs vives et des formes épurées, son bois dense et sombre obtient un bel éclat. Une palette de couleurs vive et éclectique pour se ré-appropier ce grand classique de la restauration française!













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Crédit photos // SLAVIA VINTAGE


Le jeu de cubes de Mallet-Stevens.



"L'architecture moderne peut faire autre chose qu'un bloc compact; elle peut jouer avec une succession de cubes monolithes (...) Ainsi, l'architecte sculpte un bloc énorme : la maison. Les saillies, les décrochements rectilignes formeront de grands plans d'ombres et de lumière. Surfaces unies, arêtes vives, courbes nettes, matières polies, angles droits, clarté, ordre. 
C'est la maison logique et géométrique de demain.


Voici quelques photos de la cité idéale de Mallet-Stevens et de sa rue manifeste, au coeur du XVIème arrondissement de Paris, abritant la Maison-atelier des sculpteurs Joël et Jan Martel. Une imbrication de volumes géométriques simples : un cylindre, des cubes, une oblique... et des ossatures en béton, plans libres et pans de verre qui donnent envie de replonger dans des jeux de construction. 

Le plus surprenant, cette colonne sculpturale rouille aux airs de totem et les quelques "cactus" de ciment posés au pied de la villa fermant cette voie "privée" décidément hors du commun!




























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Crédit photos // SLAVIA VINTAGE


lundi 24 juin 2013

The Broken Arm, Paris



Fidèle au blog « De jeunes gens modernes » et sensible à leurs récits éclectiques (reflet des personnalités variées du collectif écrivant dans ce magazine on line) j'aime y découvrir des nouveaux créateurs et artistes et retrouver des goûts communs : la maison de verre de Pierre Chareau, l'hôtel Daniel à Vienne, le nœud papillon du Corbusier ou le Michel Berger à Berlin...

Lorsque j'ai appris cet hiver qu'Anaïs Lafarge, Guillaume Steinmetz et Romain Joste venaient d'ouvrir un magasin de mode et un café, j'avais hâte de visiter le lieu. Voilà qui est fait! 

Un bel espace fleuri, lumineux et frais face au Square du Temple. Et un savant mélange de tables et chaises des années 60 et de murs et bancs en bois clair, design et épurés. On s'y sent bien, la carte est simple, savoureuse et accessible. Et le concept-store adjacent, mariant mode et art de vivre respire la Scandinavie. Une vitrine sincère et arty pour ces jeunes gens modernes qui partagent avec nous leurs coups de coeur tout en rendant hommage à Marcel Duchamp. J'y retournerai sans faute!

The Broken Arm
12, rue Perrée  
75003 Paris











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Bar Oval Barcelona, Kido Prague, Café Cometa Barcelona,  I need coffee Prague

 Crédit photos // SLAVIA VINTAGE

dimanche 16 juin 2013

Café Valand - Stockholm


Dans Kitka, Juli et John retracent leurs rencontres et voyages au Japon et en Scandinavie, à la recherche de meubles et objets design, aux lignes pures et essentielles, pour leur magasin de Toronto, Mjölk. Chaque post traduit leur sensibilité et leur recherche d'âme et d'authenticité. 

Voici quelques unes de leurs photos, prises au café Valand. Ouvert en 1954 à Stockholm par Magdalena Aström et son mari, l'architecte Stellan, qui conçut le lieu, il est toujours dans son état d'origine. Une merveille des années 50 où le couple continue encore aujourd'hui à proposer ses gâteaux maison! Un voyage dans le temps : bois sombres, téléphone à cadran, café filtre. L'agent Dale Cooper aurait aimé y déguster une tarte à la cerise dans Twin Peaks...














Crédit photos // Kitka

Marseille 2013 : le J4


Quelques images du voile de dentelle recouvrant le MuCEM signé par Rudy Ricciotti, résille évoluant du blanc au noir transpercée par l'ombre et la lumière de Marseille. Somptueux!
















Fort Saint Jean Marseille 



Crédit photos // SLAVIA VINTAGE

dimanche 9 juin 2013

1963-2013 : Palace Ariston, San Remo

Il y a une semaine, le 31 mai 2013, le Palace Ariston de San Remo a fêté ses 50 ans! Ce lieu n'est autre que le cinéma le plus célèbre d'Italie et abrite un auditorium mythique. 

Inauguré en 1963, le Palace Ariston a d'emblée marqué son époque : 1960 places, 16 tribunes, une technologie d'avant-garde et un style sophistiqué et moderne, résolument sixties, avec ses imposants lampadaires en verre, ses miroirs fumés, ses enseignes lumineuses et ses lattes de bois au mur.

Parfaitement préservé, ce complexe est encore aujourd'hui au coeur de la vie culturelle de San Remo: théâtre, cinéma, conférences, concerts... Surtout, depuis 1977, il héberge l'inénarable festival de San Remo, rendez-vous incontournable de l'hiver transalpin, théâtre des plus grands succès de la chanson italienne, avec les cantautori Genovesi, et capitale du kitsch télévisuel italien : "veline", paillettes et crinières brillantinées! Toute une époque... 

Aller voir un film au Ariston est une expérience en soi : en prenant le temps d'admirer chaque détail, de savoûrer dans l'attente de la séance un très bon ristretto au bar et de se remémorer les mélodies de Luigi Tenco, Adriano Celentano ou Mina. Un concentré d'Italie!














Crédit photos // SLAVIA VINTAGE


mercredi 5 juin 2013

Medianeras



Medianeras... Depuis vendredi dernier, quelques façades d'Aix-En-Provence ont été investies par des projections aux messages évocateurs.

Happening rappelant le ton de « Medianeras » film argentin, drôle, profond et visuel entremêlant  chronique urbaine et comédie romantique où le réalisateur, Gustavo Taretto, à la manière d'un Woody Allen "porteño", évoque le sort de ces façades sans fenêtres, moroses et aveugles condamnées à l'oubli ou aux simples messages publicitaires... 




Pour qu'elles cessent d'être le symbole du vide et de l'incohérence urbanistique des villes, il faut donc les investir! Finir par y percer des fenêtres « pirates » pour voler un peu de lumière, comme le feront Matin et Mariana (personnages principaux du film) et réussir ainsi, après maintes occasions manquées, à s'apercevoir et mieux se rencontrer !




A chaque fois que je revois ce film, j'espère qu'en plus de partager l'absence de goût pour la natation, échanger sur l'Etrange Noël de Mr Jack, plonger dans Star wars et pleurer devant Manhattan, Martin conduira aussi sa belle au superbe bar qui sert de décor dans l'une des scènes du film : Le Standard.

Situé à Palermo (Fitz Roy 2203), ce restaurant aux lattes de bois 60's, tabourets sky et comptoir chromé est un hommage du designer Horacio Gallo aux anciens bars de Buenos Aires : on y retrouve l'esprit, le style  et le goût, le menu proposant des classiques des années 50/60 : pato al adoquin, pollo frito nordestino, croqueta de mandiogo... Une belle adresse  pour goûter "un arroz sustancioso", aussi dépaysant que copieux : testé!




Crédit photos // SLAVIA VINTAGE